Après un an d’études au Canada et plus précisément au Québec, j’ai décidé de te faire un petit bilan de mon expérience en tant qu’étudiante d’échange. Avant de t’expliquer toutes les différentes, je vais t’expliquer rapidement mon parcours.
Mon parcours
Je m’appelle Camille et je suis partie en échange universitaire dans le cadre de la Licence Professionnelle UX2I (bac+3), donc en communication. J’ai étudié à l’UQAC, l’Université de Québec à Chicoutimi qui se situe au nord-est du pays près du Lac Saint Jean.
Pendant mon année d’études, j’étais dans un cycle court en Arts et Communication, aussi appelé Baccalauréat. Mes cours étaient très variés, car je pouvais les choisir et il y a des étudiants de tout niveau et de tout âge. À noter que j’étais en échange universitaire, donc je n’ai pas payé les frais de scolarité québécois qui s’élève à plus de 5000$ pour les deux sessions.
Avant de commencer à lire, je t’invite aussi à écouter mon podcast sur les études à l’étranger. Plusieurs étudiants vont venir raconter leurs aventures.
Un emploi du temps moins chargé
Pour commencer, il faut savoir que les étudiants ont beaucoup moins de cours qu’en France. La moyenne est généralement autour de 15 heures par semaine. C’est très peu, mais la charge de travail à côté est très conséquente. Je me souviens la première semaine avoir passé des heures et des heures sur des exercices et des lectures. À ce moment-là, je me suis demandée si je pourrais tenir toute l’année avec ce rythme.
Finalement, au bout de 3 semaines, les étudiants français s’habituent à cette façon de travailler. Si j’ai bien un conseil à donner, c’est qu’il faut s’y prendre à l’avance pour ne pas perdre le fil. Il y a énormément de choses à apprendre « par coeur » dans les universités québécoises, ça m’a d’ailleurs perturbé au début.
Le choix des cours
Le grand avantage des universités au Québec est que tu as la possibilité de choisir tes cours ! En fonction de ta filière en France, tu peux sélectionner tes cours dans plusieurs majeurs. En étant en Métiers du Multimédia en France, je pouvais prendre des cours en arts, en communication, en marketing et en informatique.
Le choix des cours est très pratique, car il permet de créer ton emploi du temps en fonction de ta spécialité. Par exemple, je souhaite me spécialiser en rédaction web, j’ai donc pu choisir un cours de journalisme. Néanmoins, l’autre étudiante de ma filière veut s’orienter dans le graphisme, elle a pu prendre un cours spécialisé dans ce domaine. Attention, l’ensemble des cours doivent être validé par les référents de ta filière en France, mais généralement il n’y a pas de problème.
Cours théorique & pratique
Au début de l’année, j’ai aussi été un peu perturbé par l’approche des cours. Il y a bien plus de cours théoriques que des cours pratiques. À l’université en France, la plupart des cours se répartissent en cours magistraux, TD et TP. Durant toute mon année, j’ai eu des cours magistraux et quelques séances de TP.
Généralement, les cours pratiques correspondent à des laboratoires dans lesquels les étudiants mettent en application ce qu’ils ont vu. Je ne sais pas si cet exemple te facilitera mon explicatif, mais par exemple j’ai eu quelques cours sur les bases des logiciels Adobe. Ces cours correspondaient à mes cours pratiques.
Cependant, en France j’avais vu toutes les bases dès la première année d’études. C’était donc une mise en pratique très simple. Néanmoins, les québécois qui étaient avec moi connaissaient bien mieux les différentes techniques théoriques. La différence de cours entre la France et le Canada peut paraître un peu perturbante au début, mais finalement je trouve qu’on s’y habitue rapidement.
Études & job étudiant
Au Québec, les jeunes commencent à travailler très tôt à côté de leurs études. La majorité des étudiants ont donc un petit job tout en suivant leurs cours à l’université. En arrivant au Canada, j’avais prévu un bon budget, mais je me suis vite rendue compte que si je voulais voyager, bouger et faire des activités, il fallait que je travaille à côté aussi.
Durant ma première semaine, j’ai donc cherché un travail et au bout d’une heure j’ai été embauchée ! Avec de la motivation, il est très facile de trouver un job au Québec. Avec mon permis d’études, je pouvais travailler maximum 20 heures par semaine. Je suis donc devenue commis d’épicerie pendant un an en travaillant 12 à 15 heures par semaine.
Ce n’était pas grand chose, mais ça m’a permis de me faire plaisir en allant au restaurant, en faisant des activités sur place et en voyageant pendant les week-ends et les vacances. Si tu veux travailler à côté de tes études au Québec, il te suffit vraiment de te rendre directement dans les commerces et les restaurants pour trouver.
Un rythme de vie différent
Il faut savoir que le rythme de vie au Québec est très différent de la France. Tu trouveras difficilement un restaurant par exemple qui sert encore après 20 heures. Dans les grandes villes comme Montréal, ce sera bien plus simple. Cependant si tu vas étudier à Laval, Sherbrooke ou Trois Rivières, il va falloir s’adapter aux horaires québécoises.
Au cours de l’hiver, le rythme change aussi, car il faut s’armer de courage pour sortir dehors. La nuit tombe très tôt, et il est parfois compliqué de faire des sorties comme en France. La vie nocturne est donc moins vivante dans les rues, et les habitants privilégient davantage les soirées chez eux.
Je pense avoir abordé tous les points importants de la vie au Canada. Si tu as des questions, n’hésite pas à m’envoyer un message sur Instagram (@cxmillephoto) ou à me contacter par mail hello@cxmillephoto.com.